Allez, c'est parti pour le dernier épisode.
Jour 4
Dernier jour !
Cette fois le vent est un peu tombé, on file sur la rivière indiquée par le gars du shop et sa jonction avec le grand plan d'eau. Programme gros
shads (les plus gros de nos boîtes) en montage shallow, ramené au ras du fond. Et traîne dès qu'on navigue un peu. Deux trucs qui ont fait leurs preuves jusque là. On fera ça toute la matinée : on arrive sur zone, on peigne tous azimuts, on traîne en remontant la dérive ou en se déplaçant et rebelote. Ce matin là, c'était clairement un truc qui marchait.
Même pas 10 minutes de navigation après le départ, à peine arrivé de quelques mètres sur la rivière, Yann débloque le compteur avec un 70+.
On commence à peigner un haut de cassure et alors que Yann s'apprête à s'asseoir et à redémarrer le moteur, un suiveur vient gober le
shad au ras du bateau. 96. Là, ça commence à causer, c'est pour ce genre de poisson qu'on est là !
Ensuite, c'est festival. On se relaie un peu tous les deux, au lancer ou à la traîne : 88, 70, 50, 83, 80, 79, 73 et enfin un joli soulagement pour moi, 95.
C'est pas le plus beau des poissons, c'est pas métré, c'est pas un nouveau record, mais après la journée d'hier, il redonne... la pêche ! Vu la série, j'aurais aimé un plus gros, c'est sûr, d'autant plus que le white fish
shad fait merveille et que les gars du coin nous avaient chauffés avec leurs exploits.
La matinée avançant, les touches ont diminué. Mais bon, on en a bien profité : 10 poissons dans la matinée, avec une moyenne à presque 80, nous on est ravis. On quitte la zone avec la banane, en se promettant de revenir faire le coup du soir ici. En attendant, on cherche une mise à l'eau pour explorer des petits ports dans la ville du coin, repérés sur carto, mais on fait chou blanc. On refait une troisième fois vite fait le plan d'eau du 93, parce que c'est le plus proche, mais on ne fera rien, à part perdre des leurres, dont mon leurre magique du matin. Au passage on recroise un type qu'on a déjà rencontré les deux autres fois, et qui nous sort son portable pour nous montrer les photos de son pote qui aligne les métrés + +. Ils sont gentils les hollandais, mais ils sont chiants avec leurs gros poissons.
L'activité est retombée, la magie avec elle. On s'en aperçoit aussi au coup du soir à la rivière où Yann est seul à prendre des touches très très timides qui finissent après pas mal d'insistance par lui rapporter juste une riquette. Pour ma part, je fais tourner les leurres sans rien trouver de concluant.
Voila, fin du séjour ! Démontage, rangement, voiture, voiture, voiture, voiture... Putain c'est loin les Pays Bas, même quand on habite le nord ouest de l'hexagone !
Au final nous avons fait bien mieux que l'année précédente, plus de poissons, plus gros, pour tous les deux mais surtout pour Yann. Nos options se sont avérées payantes. Quelques choix ont été clairement mauvais mais ça nous a au moins confirmé les zones à privilégier et celles à éviter.
Nous avons confirmé aussi quelques choix de pêche dans cette saison : du blanc et du jaune quand les eaux sont chargées, du coloris naturel mais un peu voyant quand même quand c'est plus clair, des pêches profondes, et assez rapides, pour bien battre le terrain. Les hard
swimbaits ont bien marché sur les pointes et le haut des cassures. La traîne est un plus dès qu'on se déplace, pour prendre des poissons ou des infos sur leur localisation et leur goût du moment. Pour sortir des impasses, il a fallu changer la pêche, Buster dans le cas de Yann au jour 3. Faut être correctement équipé aussi, et techniquement au point. Toute boulette peut se payer cash en nombre de touches ou en perte de leurres.
Plus qu'à préparer l'année prochaine maintenant !
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