Les articles de 1900/1910 se plaignaient déjà de la raréfaction du saumon en France (barrages, tanneries, usines indélicates) mais les tableaux d'ouverture, sur l'Allier en particulier, ressemblaient souvent par leur amplitude à un déplorable tableau de viandards revenant d'une virée en bassine à truites OGM
Les plus pessimistes disaient pourtant qu'un jour, il faudrait faire comme les Anglais et acheter les droits de pêche des rivières de Norvège
Cela dit, les pêcheurs de saumons, si l'on excepte les "locaux", étaient souvent des gens aisés. Le chemin de fer n'était pas donné, les congés payés n'existaient pas et beaucoup de Français ne voyageaient que durant leur 4 ans de service militaire. Ou les 8 pour les "petits veinards" de la classe 1910
Souvent dans les récits dont sont prodigues ces vieux journaux (pas deux pages de publicités sur papier glacé pour une page de publireportage...), on peut lire que le séjour moyen d'un saumonier sérieux était de l'ordre de la semaine sur place. On y brocarde aussi les beaux messieurs de la ville, en costume et chapeau à plume, qui ne viennent qu'à l'ouverture et reviennent généralement bredouille, à la grande joie de l'indigène
Venant d'Orléans, séjourner une semaine à l'auberge ou chez l'habitant près du Mont Saint Michel, ça devait tenir du budget exo vu le niveau de vie de l'époque
Dernière modification par ésoXtérik: 7 mar 2021 - 17:53_________________
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