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Sujet: L'azote ammoniacal seuil létal pour les truites fario

Elorn29N
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message 23 jan 2025 - 14:49 | L'azote ammoniacal seuil létal pour les truites fario  
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Dans un P.-V. dont une partie de concerne pas nos cours d'eau, une AAPPMA (GPP) a noté de la mortalité plus de 24 h après les faits, OFB et gendarmes ont été prévenus, sont venus le jour même, ont rédigé des P.-V. mais sans prendre en compte le linéaire réel concerné (on passe de 3 km à 6 km icon_exclaim.gif icon_rolleyes.gif

Il me faut convaincre les avocats de cette AAPPMA et les juges que les dommages couvrent bien 6 km et non 3 comme porté sur le P.-V. de l'OFB. Le P.-V. des gendarmes nous a été refusé icon_exclaim.gif icon_rolleyes.gif icon_evil.gif

Il me fallait faire vite icon_exclaim.gif icon_sad.gif J'ai donc survolé (bien trop vite sans ‌doute !) différentes études, thèses, aussi bien françaises que canadiennes. Pas toujours faciles...
Leur défaut est d'être toutes basées sur les piscicultures et la truite arc-en-ciel, parfois l'aquariophilie... Au dessus de 1mg/litre, il y a danger ! Mais...

Il apparaît même si c'est secondaire dans les études qu'il y aurait une relative accoutumance à l'azote ammoniacal qui se développerait chez les truites (arc-en-ciel dans l'étude). new_puppy_dog_eyes.gif

La sensibilité à l'azote ammoniacal dépend aussi de plusieurs facteurs dont le Ph, l'oxygénation, la température et d'autres facteurs qui influencent la qualité globale du milieu (pesticides...), les poissons eux même, en fonction des espèces, les juvéniles sont particulièrement fragiles (10 fois plus que les adultes !). icon_sad.gif

Il faudrait pour être plus précis faire appel à des scientifiques d'un autre niveau que le mien. Je crois savoir qu'il y en quelques uns sur Achigan, merci à eux de me donner un avis sur la fiche que j'ai, rédigée, sans prétention aucune, je ne suis pas hydrobiologiste.
Ce n'est plus vraiment du domaine d'une simple AAPPMA, ni d'une fédé mais bien celui de la FNPF de demander le lancement de ce type d'études.

Voici ma production : n'hésitez pas à donner vos avis, critiques comprises...
sm4.gif

Etude rédigée à partir de sites internet dont INRAE, scientifiques et vétérinaires spécialisés

Rédacteur : ma pomme new_puppy_dog_eyes.gif
rmk : j'ai supprimé les lieux pour des raisons de discrétion.

Préambule : si la mortalité totale est bien mentionnée sur 3 km depuis le départ de la pollution par du lisier de porcs (déjà un indice sur le lieu icon_lol.gif ), des truites mortes ont été trouvées 6 km en aval sans que cela ne soit mentionné dans un P.-V.. Par contre, 8 mg d'azote ammoniacal ont été mesurés avec certitude (source sûre qui figure dans un des P.-V. icon_exclaim.gif L'objectif est donc de convaincre les juges que la mortalité a concernée un linéaire bien plus important... et donc que cette AAPPMA peut prétendre à des dommages, en particulier environnementaux bien plus élevés. icon_rolleyes.gif

L’Azote ammoniacal

« L'azote ammoniacal NH3-N est une mesure de la quantité d'ammoniac, un polluant toxique souvent trouvé dans les lixiviats d'enfouissement et dans les déchets tels que les eaux usées, le lisier liquide et d'autres déchets liquides. Il peut également être utilisé comme mesure de la qualité (santé) de l'eau dans les corps naturels tels que les rivières ou les lacs, ou dans les réservoirs d'eau artificiels. Le terme est largement utilisé dans les systèmes de traitement des déchets et de purification de l'eau, notamment en lagunage.
La forme ammoniacale est de l'azote réduit qui se trouve dans les sols ou dans l'eau, dans l'air, cette forme n'existe pas pour ne conserver que l'azote atmosphérique. Il peut empoisonner directement les humains et bouleverser l'équilibre des systèmes aquatiques.
Dans les engrais azotés en culture (agriculture, jardinage) et dans le traitement des eaux usées, sa proportion est systématiquement indiquée, notamment pour l'azote total ammoniacal. »…

Chez le poisson : En cas de présence d’azote ammoniacal
« Le poisson se défend alors en produisant plus de mucus, en augmentant l'épaisseur du l'épithelium de ses branchies ... On comprend donc que, même si le poisson réussit partiellement à empêcher l'ammoniaque de pénétrer dans l'organisme, les échanges "utiles" avec le milieu extérieur seront fortement perturbés : la pénétration de l'oxygène au niveau des branchies diminuera considérablement conduisant à une détresse respiratoire pouvant être fatale. Dans ces conditions, des lésions des organes internes, sous-oxygénés, seront inévitables. Le foie et le rein étant touchés, le poisson s'intoxiquera lui-même dès qu'il ne sera plus en mesure d'éliminer les produits de son métabolisme. »…
« ...Le tableau clinique de l’intoxication aiguë par NH3 ressort bien des travaux effectués chez la truite arc-en-ciel de 250 à 300 g par Smart (1976 et 1978). À une concentration de 0,6 mg/L (pH = 7,6-7,8 ; T = 15 °C), la ventilation s’accroît en rythme et en amplitude, entraînant le triplement de la consommation d’oxygène, le rythme cardiaque s’accélère jusqu’à doubler le débit sanguin, l’ammoniémie et l'excrétion augmentent puis, après une phase convulsive, l’animal tombe dans un coma mortel 2 à 3 h après l’exposition au toxique (Smart, 1978). Par ailleurs, on observe un léger décollement de l’épithélium des lamelles branchiales, qui s’écarte par endroits de sa membrane basale mais ne saurait rendre compte de l’issue fatale. Les épreuves de toxicité aiguë conduites chez diverses espèces (carpe, turbot, channel catfish, divers tilapias, etc.), confrontées à leurs doses toxiques propres, ont abouti au même tableau clinique que chez la truite... » Nous sommes loin des 8 mg relevés par le pisciculteur !
Seuils limites en fonction du pH « La toxicité de l'ammoniac est directement liée au pH de l'eau : la même quantité d'ammoniac est beaucoup plus toxique si le pH de l'eau est de 8,5, par rapport à une eau ayant un pH de 6,5. Ainsi, si vous mesurez par exemple le niveau de nutriments d'une masse d'eau de surface, la valeur du pH est vraiment un chiffre important à connaître, ainsi que la température de l'eau. «   Le Ph du XXX est heureusement normalement inférieur à 7.
« Valeur du pH
Concentration maximale acceptable en NH3
Si pH inférieur à 8,5
0,20 mg/L
Si pH supérieur à 8,5
0,05 mg/L
Au pH usuel en eau douce, la concentration en NH3 ne devrait jamais excéder 1 mg/L et être en routine le plus proche possible de 0. »
Le XXX (6 km en dessous du départ de la pollution) qui a constaté 8 mg par litre a sauvé ses poissons qui étaient en souffrance en utilisant en particulier son système d’oxygénation. Le cours d’eau n’en est pas doté ! Et les truites fario sauvages sont plus fragiles que les arcs-en-ciel d’élevage, en particulier les alevins à peine sortis de leur lit de cailloux (frayères) dont on remarquera qu’il a été recouvert de lisier sur environ 3 km (P.-V de l’O.F.B.).

Depuis le départ de la pollution, quatre affluents du YYY et des petites sources ont permis de diluer l’azote ammoniacal qui dépassait encore la valeurs létale jusqu’à XXX et au delà. Des professionnels de piscicultures nous ont confirmé que la valeur de sécurité était de 1, 5 mg par litre, cela est confirmé en page 3/5 du P.-V. De l’OFB (non joint ici). Nous rappellerons aussi que l’eau à XXX était marron dans le ZZZ comme constaté par les gendarmes et rappelé dans le P.-V. de l’OFB en bas de la page 1/5. L’eau du ZZZ y est normalement claire. La mortalité a donc très certainement été totale jusqu’à XXX, voir bien au-delà, accentuée chez les juvéniles de l’année, aggravée par la durée de la pollution (colmatage des fonds en amont).

En conclusion, les observations de l’AAPPMA de YYY et du témoin (les 8 mg) confirmées par le P.V. de l’OFB démontrent que les dégâts ont bien concernés un linéaire total de 6 km et non de 3. L’évaluation des dommages environnementaux a été uniquement établie pour la truite fario sur un linéaire de 6 km (du départ de la pollution à XXX). Le flux polluant a poursuivi jusqu’à la mer, provoquant un effet durable justifiant, en absence d’autre pollution constatée sur ce cours d’eau, une alerte comme le montre une fiche de l’IFREMER de février 2024 et un arrêté du préfet d’août 2024 abrogé en novembre 2024 seulement. Nous noterons également que du fait du colmatage des fonds, il y a bien eu des dommages à l’habitat (destruction de frayères ce qui aurait du constituer un délit supplémentaire non relevé dans les P.-V. icon_rolleyes.gif icon_evil.gif ). Or, nous n’avons pas, par soucis de simplifier le dossier, pris en compte ce type de dommage, en ne prenant comme base que les dommages à l’espèce truite fario. Les effets toxiques du lisier n'ont pas non plus été mentionnés (mise en danger de la santé du fait de la contamination microbiologique (coliformes fécaux à deux kilomètres en mer...)

En accord avec l'AAPPMA concernées, dans le but de diminuer l’évaluation des dommages (ce n'était pas mon avis icon_exclaim.gif icon_evil.gif ), qui aurait été bien plus élevée en prenant comme bases le saumon et /ou l’anguille, en voie de disparition à l’échelle mondiale, justifiant de mesures de protection internationales, européennes et nationales, dont l’interdiction de leur pêche de loisir, le linéaire a été réduit aux observations de la mortalité sur les poissons.
La mer, sa faune, sa flore, ont été concernés jusqu’en ... (abrogation de l’arrêté du préfet). Les poissons marins sont également très sensibles à l’azote ammoniacal ainsi que d’autres espèces (oiseaux, mammifères, amphybiens) dont certains au statut de protection élevé (liste rouge UICN).
Une des difficultés de ce type de dossier est que les inspecteurs de l’environnement, qui ont bien été informés des mortalités constatées à XXX par l’AAPPMA (pas la mienne), en sous effectif, ne peuvent poursuivre leurs investigations pendant plusieurs jours. "

Je fournirai les noms et les dommage quand l'affaire sera passée au tribunal... Je ne parle pas du pénal par discrétion. icon_lol.gif Il a en particulier été confirmé que l'AAPPMA était fondée à présenter des dommages environnementaux.

sm6.gif A ceux qui feront un retour, même critique.
Mon souhait non retenu était d'établir des dommages environnementaux jusqu'à la mer en prenant en compte les migrateurs... 500 000 € rien qu'en dommages environnementaux, la note est bien moins salée... Je leur ai expliqué, dans le cas qui m'a été imposé, en vue d'éviter un appel, on est quasi dans une transaction amiable... new_puppy_dog_eyes.gif

Dernière modification par Elorn29N: 23 jan 2025 - 18:54
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YannB
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message 24 jan 2025 - 10:43 |  
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sur ces sujets et les doses lethales, c'est compliqué. Tu auras toujours un avocat pour s'introduire dans les incertitudes. Seule chose de solide, le code de l'Environnement interdisant les déversements
Elorn29N
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message 24 jan 2025 - 12:16 |  
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L'affaire a été jugée au pénal, le pollueur a fait appel. En appel son amende a été diminuée... çà reste quand même en dizaines de milliers d'euros.
Sur cet aspect délictuel, l'affaire est close.
La cour d'appel a confirmé que l'AAPPMA concernée pouvait prétendre à des dommages.

Nous en sommes donc, concernant la partie civile de la procédure, à l'évaluation des dommages pour laquelle, s'agissant des dommages environnementaux, dans notre pays, existent plusieurs méthodes, aucune n'est officielle.

Ces dommages environnementaux ne constituent qu'une partie des dommages, la plus importante puisque la loi oblige réparation et mentionne bien le principe pollueur - payeur.

Le post est destiné à m'aider à faire prendre en compte dans le linéaire concerné par les calculs (6 km) plus que ce que l'OFB (3 km) et les gendarmes ont relevé dans leurs P.-V. du fait d'une valeur élevée d'azote ammoniacal.
8 mg par litre est (serait) létal pour les farios. Si quelqu'un a des éléments avec les sources, je suis preneur.

sm6.gif sm6.gif
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YannB
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message 24 jan 2025 - 16:49 |  
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Tu as des valeurs de rejet max dans le milieu pour ce type de produits. De facto si tu les dépasses tu es en infraction

Dernière modification par YannB: 26 jan 2025 - 18:43
JM_NK
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message 24 jan 2025 - 17:25 |  
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Elorn29N a écrit:

8 mg par litre est (serait) létal pour les farios. Si quelqu'un a des éléments avec les sources, je suis preneur.

sm6.gif :merci:

Salut,
d'après les différentes SDS (fiche de données de sécurité) du NH3, la LC50 moyenne à 96h (soit la concentration létale pour 50% des individus d'une population après 96h d'exposition) sur les poissons d'eau douce est comprise entre 0,07 et 0,9 mg/L.
https://www.val-de-marne.gouv.fr/contenu/telechargement/15565/109639/file/PJ14.7%20a)%20fds_ammoniac.pdf
https://www.sigmaaldrich.com/FR/en/sds/aldrich/294993?userType=undefined
https://www.fishersci.fr/chemicalProductData_uk/wercs?itemCode=10171700&lang=FR
https://www.chemos.de/import/data/msds/FR_fr/7664-41-7-A0052472-FR-fr.pdf

Celle de Fisher précise les valeurs par espèce (mais y a pas S. trutta) :
LC50: = 1.17 mg/L, 96h
flow-through (Lepomis
macrochirus)
LC50: 0.73 - 2.35 mg/L, 96h
(Pimephales promelas)
LC50: = 5.9 mg/L, 96h static
(Pimephales promelas)
LC50: > 1.5 mg/L, 96h (Poecilia
reticulata)
LC50: = 1.19 mg/L, 96h static
(Poecilia reticulata)
LC50: = 0.44 mg/L, 96h
(Cyprinus carpio)

Y a aussi cette monographie de l'INERIS qui apporte des infos intéressantes :
https://substances.ineris.fr/sites/default/files/archives/7664-41-7%20--%20ammoniac%2C%20anhydre%20--%20FDTE.pdf

Voir en particulier le §5.5 "Concentrations sans effet prévisible pour l'environnement (PNEC)"
"Des études de toxicité chronique ont été validées aussi bien pour le milieu dulçaquicole que
pour le milieu marin. Ainsi, il peut être retenu une NOEC de 0,066 mg/L (N-NH3 Deleatidium
sp., Hickey et al., 1999) et de 0,05 mg/L (N-NH3, Lepomis macrochirus, Smith et al., 1984)
respectivement pour les invertébrés et les poissons dulçaquicoles. Pour ces organismes, en
milieu marin, ces valeurs sont respectivement de 0,1 mg/L (N-NH3 Macrobrachium
rosenbergii, Wickens, 1976) et de 0,066 mg/L (N-NH3, Solea solea, Alderson, 1979).
"

Pour les salmonidés j'ai trouvé cette publi, mais y en a plein (voir dans les références) :
https://doi.org/10.1590/1519-6984.186991 "Determination of acute toxicity of ammonium in juvenile Patagonian blenny (Eleginops maclovinus)"

qui dit :
"The fish sensibility to ammoniac depends on the species, for example, the LC50 for S. maximus juveniles is from 1-7 to 2.7 mg L-1 of ammoniac, and is different compared to 0.2 to 0.7 mg L-1 in salmonid juveniles ( Person et al., 2007 )."
"Oncorhynchus mykiss in example it observed a tolerance level of 0.291 mgNH3 L-1 ( Thurston and Russo, 1983 ), Salmo trutta was of 0.592 mgNH3 L-1, Prosopium williamsoni was of 0.358 mgNH3 L-1 ( Thurston and Meyn, 1984 ), and Ictalurus punctatis that was of 0.50 mgNH3 L-1 ."

exemple de références biblio citées dans cette publi :
THURSTON, R.B. and RUSSO, R.C., 1983. Acute toxicity of ammonia to rainbow trout. Transactions of the American Fisheries Society, vol. 112, no. 5, pp. 696-704. http://dx.doi.org/10.1577/1548-8659(1983)112<696:ATOATR>2.0.CO;2.
» http://dx.doi.org/10.1577/1548-8659(1983)112<696:ATOATR>2.0.CO;2

THURSTON, R.V. and MEYN, E.L., 1984. Acute toxicity of ammonia to five fish species from the northwest United States Bozeman: Bioassay Laboratory, Montana State University, 13 p. Technical Report, no. 84-4, Fish.
WICKS, B., JOENSEN, R., TANG, Q. and RANDALL, J., 2002. Swimming and ammonia toxicity in salmonids: The effect of sub lethal ammonia exposure on the swimming performance of coho salmon and the acute toxicity of ammonia in swimming and resting rainbow trout. Aquatic Toxicology , vol. 59, no. 1-2, pp. 55-69. http://dx.doi.org/10.1016/S0166-445X(01)00236-3. PMid:12088633.
» http://dx.doi.org/10.1016/S0166-445X(01)00236-3

WICKS, B.J. and RANDALL, D.J., 2002. The effect of sub lethal ammonia exposure on fed and unfed rainbow trout: The role of glutamine in the regulation of ammonia. Comparative Biochemistry and Physiology, vol. 132, no. 2, pp. 275-285. http://dx.doi.org/10.1016/S1095-6433(02)00034-X. PMid:12020644.
» http://dx.doi.org/10.1016/S1095-6433(02)00034-X

passer par Sci-Hub pour pouvoir les télécharger gratuitement icon_wink.gif

Dernière modification par JM_NK: 24 jan 2025 - 17:29
Elorn29N
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message 24 jan 2025 - 18:17 |  
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Une mine d'or à explorer...
sm6.gif Jean-Marc.

Il restera à faire avaler simplement cela, d'abord à nos avocats puis aux juges... icon_rolleyes.gif

Il est étonnant que l'OFB, à ma connaissance, ne soit pas équipée d'appareils de mesures adéquat.
Le peu d'affaires pour lesquelles nous avons obtenu des mesures d'azote ammoniacal a été quand la pollution a concerné une pisciculture ou une station de prélèvement d'eau potable (eau brute).

C'est une chose dont je discuterai avec les gendarmes dans le cadre de la nouvelle convention.

J'avais oublié la notion de LC 50 survolée il y a bien longtemps dans un autre cadre (armement chimique)...

Une piste nouvelle s'ouvre : en effet, il est d'usage devant les tribunaux de ne prendre en compte que le linéaire ou la surface où la mortalité des poissons et/ou des invertébrés a été constatée.
C'est bien sûr une erreur, j'en avais conscience mais là, je commence à avoir des éléments convainquant.

sm6.gif sm6.gif
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greg38
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message 26 jan 2025 - 13:44 |  
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De mémoire ca se.mesure mal in situ alors on mesure les ions amonium
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message 26 jan 2025 - 15:47 |  
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sm6.gif greg icon_exclaim.gif
C'est un domaine que je maîtrise peu.
Je progresse...

Je me souviens de bandelettes de couleurs utilisées par un des ingénieurs du syndicat de basson qui donnaient un pourcentage je crois mais de quoi icon_question.gif

Nous avons obtenu des données en milligrammes par litre d'eau pour d'autres pollutions.
Je sais que la mesure est délicate et doit toujours être accompagnée du Ph et de la température, qui influencent la transformation.

Je sais que tu maitrise ces données mais c'est la fermeture, cela pourrait intéresser des Achiganeurs : en fonction du Ph et de la température, le NH4, amonium qui est inoffensif se transforme en NH3, ammoniac qui est très toxique à des doses très faibles.
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message 26 jan 2025 - 17:35 |  
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Oui mais ce que je veux dire c'est qqu'in situ c'est difficile de mesure l'amoniac alors on mesure.les ions amonium et on en déduit la concentration en ammoniac.
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message 26 jan 2025 - 18:45 |  
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Merci pour la précision !
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JM_NK
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message 26 jan 2025 - 20:23 |  
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Effectivement, c'est un couple redox donc on ne peut pas mesurer les 2 en même temps, car la méthode de dosage impose un pH contrôlé, alors on dose soit l'un, soit l'autre (l'ammoniac par la méthode colorimétrique de Nessler par exemple, à pH alcalin, ou l'ammonium par couplage enzymatique, à pH acide, par exemple) et on peut déduire la concentration de l'un et de l'autre grâce au pH de l'échantillon de départ, donc au final peu importe, ça revient au même, les 2 se font bien. icon_wink.gif
En revanche, l'ammoniac est volatile, je suppose qu'il vaut mieux abaisser le pH du prélèvement rapidement pour ne pas en perdre, c'est peut être pour ça que tu dis que c'est difficile à mesurer in situ et qu'on dose le NH4+ ?
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message-nonlu 29 jan 2025 - 14:55 |  
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Merci à tous, en particulier pour le MP.

J'ai de quoi améliorer le document d'origine. Le simplifier tout en l'enrichissant... (les magistrats ne sont pas hydrobiologistes). La météo est favorable... Déjà d'autres dossiers arrivent...
Avec des données sur l'azote ammoniacal, une usine de prélèvement et de traitement d'eau potable est concernée et cette fois, c'est exceptionnel, syndicat de bassin et fournisseur d'eau ont aussi déposé plaintes... icon_rolleyes.gif

L'habitude de s'arrêter par facilité aux mortalités constatées le jour même ou le lendemain doit sans doute être corrigée. Il serait déjà pas mal de voir notifiés sur les P.-V. les distances mortalité totale, pollution visible... Mesures de l'azote ammoniacal en différents points icon_exclaim.gif

Dernière modification par Elorn29N: 29 jan 2025 - 14:56
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