Forum pêche

http://www.informaction.info/13112013-0937-En-Bretagne-un-pesticide-%C3%A9radique-toute-vie-aquatique-environnement-sant%C3%A9

et on les mange après ...les légumes

Lien que j'ai partagé aujourd'hui ici: http://www.achigan.net/msgforum.php?id_sujet=25237 mais qui aurait effectivement mérité son sujet...bien que finalement, tout ce que je trouve à dire, c'est que je vais continuer à faire mon jardin, au moins je sais à peu près ce que je mange...
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ah oui, j'avais pas vu...
Perso c'était juste pour donner l'info. Même pas envie de débattre la dessus.
On peut supprimer le post si un modo à deux secondes pour le faire.

Moi y me reste une centaine de mètre carré à retourner dans le potager

Non, je pense pas qu'il faille le supprimer, il est plus visible que noyé dans un sujet qui ne parle pas de ça au départ. Il faut quand même que les gens soient au courant...
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Nous avons le choix, nous pauvres pêcheurs soit on laisse pourrir nos cours d'eau... c'est en bonne voie et on empoissonne avec ce qui résistera le mieux, sera le plus fun à pêcher, bientôt, on pourra même créer de nouvelles races...
Soit on dénonce, on milite pour la qualité de l'eau et on considère les espèces autochtones comme des pièces essentielles de patrimoine à sauvegarder.

Donc, pour moi, c'est clair, solution numéro 2

Pour revenir à ce pauvre Guillec, petit fleuve côtier assez typique de la côté Nord qui se jette dans la Manche, j'ai déjà posté sur ACHIGAN concernant cette pollution.
C'était un des rares cours d'eau à fournir de grosses truites farios (45 à 50 cm) en Bretagne avec son voisin l'Horn lui aussi très dégradé (productivité meilleure qu'ailleurs du fait de la géologie, moins de granit). Il y avait aussi des truites de mer et des saumons. Je ne sais pas s'il en reste beaucoup. En 2003, année de la canicule, des légumiers peu scrupuleux pompaient l'eau du Guillec jusqu'à le mettre à sec sur 700 m ! Ce sont d'autres légumiers qui choqués, les ont dénoncé... Les gendarmes sont intervenus et ont dissuadé les responsables de poursuivre...

Les farios sont à nouveau présentes mais je n'ai pas trop d'info concernant les autres poissons qui font l'objet d'un braconnage honteux en estuaire (filets). La mortalité avait touché la mer bars, plats, mulets, coquillages avaient été trouvés morts...

L'origine était le traitement d'un champ de mâche. Me concernant, la mâche industrielle, c'est fini jardin ou bio uniquement


Dernière modification par Elorn29N: 15 nov 2013 - 18:42
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Préserver pour ne pas avoir à réparer !

Je partage entièrement votre indignation, mais concernant la mâche bio, il faut bien connaitre son producteur... pour les grosses exploitations, ils se servent de gigantesques plaques à induction qui bouffent des tonnes de rouge (et pas du pinard, du diesel hein!)

Ils brulent ainsi tout ce qui se trouve dans le premier mètre de terre en dégageant en plus un max de co2
bref, une fois que tout est mort la terre est ré-enrichie avec de l'engrais bio et la mâche est plantée... ils évitent ainsi la repousse d'autres espèces ou les parasites... et le cycle recommence tous les ans

On est encore loin d'une agriculture raisonnable hélas... je ne dis pas que tous les agriculteurs bio font de la merde, mais que la législation concernant le bio est beaucoup trop floue à l'heure actuelle.

Depuis que j'ai vu une de ces exploitations, je n'ai plus bouffé mâche tout court
c'est sans doute "moins pire" que la méthode pesticide, mais ça m'a bien foutu les boules.
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http://udw-lures.overblog.com/

Le problème c'est que les péquenots se font systématiquement michetonner comme au coin d'un bois par le premier marchand de rêve qui passe et leur promet des rendements mirifiques avec en prime un porte-clefs gratuit pour tout achat de 3 palettes de leur dernier produit miracle, de leur dernière machine outil amortissable sur 15 ans, de cette semence qui va faire la différence et s'il ne l'achète pas les autres péquenots du coin vont se gaver pendant que lui passera pour un con.

Et le pire c'est que ça marche, ils plongent tous comme un seul homme et cassent tout si on remet le truc en question. Quitte à tomber dans le hooliganisme, on ne plaisante pas avec ma collection de port-clefs.

Et si on prétend m'empêcher de polluer pour rembourser mes emprunts (pendant ce temps la crédit agricole et les marchands de rêve ferment leur gueule, trop occupés à compter leurs sous) on va tout péter on n'a rien à perdre c'est pas des bobos qui vont faire la loi chez nous et piquer nos porte-clefs.

Désolé d'être abrupt, mais les paysans sont en majorité des cons qui en redemandent et on ne me l'enlèvera pas de l'idée. Et ce n'est pas un bobo qui parle, mon grand père et mon père étaient paysan et j'ai toujours vécu à la cambrousse, je sais comment ça fonctionne.

Je ne peux plus les saquer tellement ils sont bidons. On bouffe de la merde très chère uniquement parce qu'ils ne sont pas foutus de savoir qui est leur véritable ennemi. Des cons et puis c'est tout, rien à en tirer si ce n'est du folklore.
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http://www.envie-dautrement.com/sejour-de-peche-en-espagne-lacs-guadiana-extremadura.html

C'est cash, mais il y a beaucoup de vrai...
C'est quand même hallucinant de voir des mecs avec 400 têtes de bétail, 800 hectares de cultures, qui font du maïs, des pommes, des choux et j'en passe... et ce, en polluant et pompant tout azimut, se retrouver incapable de se verser un smic la fin du mois venu en bossant comme un âne 7jours sur 7...
ça fait un peu vieux jeu, mais il n'y a pas si longtemps avec quelques volailles, une vache et 1ha certains parvenaient a vivre plus que décemment comparé à ce qui se fait de nos jours...
mais bon, pour une collec' de porte clefs, on les comprend bien



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C'est amusant ça, c'est exactement la discussion que j'avais avec un pisciculteur qui, en géant un petit patrimoine, faisait un meilleur chiffre qu'un concurrent qui en mettait partout et en avait 10 fois plus...comme quoi...
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L'article date de novembre de cette année mais la source de l'article date de novembre 2010 donc pas le mois dernier enfin cela ne change rien au soucis, c'est encore d'actualité...

surtout avec les dernières grosses pluies qui ont du bien brasser les champs avant de s'écouler vers les rivières

d'un autre côté si les agriculteurs veulent continuer à vivre de leur métier, ils doivent se sentir obligé d'utiliser de tels produits pour augmenter leur rendement (je les défend pas loin de là) et puis ça fait comme les médicaments car à force de vouloir traiter contre tout et n'importe quoi de façon systématique cela n'a plus d'effet sur la résistance des cultures et créait une accoutumance et donc au final leur rendement ne sera pas forcément meilleur...

suffit de voir les gens qui prennent des médocs toute l'année pour un rien sont souvent ceux qui tombent malade régulièrement alors que bizarrement ceux qui en prennent presque pas ne le sont pas souvent

Dernière modification par rab72: 16 nov 2013 - 11:40
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"Je me sens plus proche des poissons que de certaines personnes à cause de leur mentalité digne d'un asticot..."

Ils augmentent le rendement certes, mais en diminuant la rentabilité de leur exploitation. C'est ça qu'ils n'arrivent pas à comprendre (faut dire qu'on ne les aide pas à comprendre).

Tu gagnes quelques points de rendement, sauf qu'il faut acheter le produit qui va bien et qui est plus cher que celui qui allait déjà bien mais un peu moins, et la machine spéciale pour épandre le produit en question et qui exige des buse micrométrique à 150€ pièce, etc.

Au final tu produits plus (des produits qui ne se vendent pas de toute façon) en t'endettant plus.

Ici (région 100% d'élevage), la dernière mode c'est de faire en alternance de la prairie artificielle, du maïs fourrager et depuis cette année de la luzerne (pour recharger en azote et MO je suppose).

Je ne sais pas quel est le gain de rendement avec le maïs (ensilé) mais ce que je sais c'est qu'ils sont obligés de faire venir des grosses machines qu'on ne voyait jamais avant, et que pour semer leur maïs il brûlent systématiquement le pré au désherbant pour éviter les adventices.

Résultat : un peu de productivité en plus, des vaches qui crèvent de faim une partie de l'année (les prés sont devenus des champs de maîs) et qu'il faut nourrir avec de l'ensilage de l'an dernier même en été, des frais importants (désherbant, labourage, semis, engrais, moissonneuse ou broyeuse), et accessoirement du glyphosate dans l'eau du robinet.

Ce que le paysan a gagné d'un côté il l'a perdu de l'autre, les seuls gagnant sont les marchants de produits et de machines, et les banques qui avancent le fric.

Et pourtant ils plongent tous, c'est là qu'il y a un truc qui m'échappe. Avec l'ancien système (prairie naturelle + chaux + fumier et lisier une fois par an), le rendement en herbe était sans doute moindre, mais les frais aussi et le matos était amorti.
Avec la vente des bêtes et les subventions (genre 15-25 000 €/an par exploitation dans le coin) ils s'en sortaient largement aussi bien voire mieux, avaient moins de boulot et de frais (pas de labour, de semis ou de produits a épandre), et polluaient un minimum.

La question est pourquoi est-ce qu'ils le font, qui les pousse à le faire, et comment une corporation qui peut faire plier un préfet ou un gouvernement aussi facilement arrive à être en même temps aussi manipulable ?

La réponse est dans mon précédent message :)

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http://www.envie-dautrement.com/sejour-de-peche-en-espagne-lacs-guadiana-extremadura.html

Y'a du rabe!!! qui en veut encore une assiette

http://fr.novopress.info/144357/sante-monsanto-en-argentine-un-bilan-accablant/

Où on commence à parler de l'effet coktail... problématique susurrée il y a bientot 20 ans par quelques scientifiques qu'on aurait peut-être dû écouter....