La compétition vu par l'équipage HUWARTS/OZGA NITRO Z.7
Nous sommes partis de PARIS le jeudi matin et quand nous arrivons à Hourtin il fait nuit et le compteur indique 700 km!
Fatigués mais content d'être là, on parque le Nitro et on part directement diner. La bonne nouvelle c'est qu'ici
tout est fermé le soir. On se contentera d'un repas chez McDonald's à plus de 15 km de là.
Le vendredi on met à l'eau au port et on part reconnaître les spots et surtout les limites de zones. La côte ouest retiendra particulièrement notre attention car elle est bordée de roselières avec quelques pointes qui s'avancent au large, d'ailleurs largement squattées par les locaux.
Avec une configuration comme celle là on peut sans trop se tromper, affirmer qu'il est possible de prendre des brochets dans les roseaux et des percidés sur les tombants. Toutes les informations et les point GPS
sont rentrées dans le sondeur. Le temps est parfait pour pécher avec peu de vent, pourvu que cela dure!
Le samedi matin, on mets à l'eau de nuit et on se rend de l'autre coté du lac à la pointe de PIQUEYROT pour le briefing et le départ.
On fera très attention pour accoster car le niveau d'eau est très bas. On plantera finalement le Nitro sur la plage.
36 équipages sont présent pour cette finale du DEFI PREDATOR.
A cette heure là, le vent souffle déjà pas mal et les organisateurs annoncent des vitesses de plus 60-70 km/h. Ca risque d'être chaud
pour pécher correctement.
Le départ de la première manche est lancée et on part directement en limite de zone au sud. Après un long run plein pot on s'arrête
et on commence à longer la bordure sur le tombant. On est dans 9 mètres d'eau, cela dérive très vite, on a vraiment du mal à trouver la bonne technique. Patrick sortira plusieurs perches avec une cuillère à jigger, on ne gardera que la plus belle au delà des 35 cm.
Les heures passent et on parcours beaucoup de chemin. J'ai une attaque sur mon
shad en linéaire, mais le fish ne s'est pas piqué!
On arrivent sur une pointe où quelques bateaux sont agglutinés, et j'essaye de me poster sans gêner les autres. C'est sans appel je me fais jeter
directement alors que l'on ne pèche pas. Bon finalement on part de là pour y revenir deux heures plus tard car plus aucun compétiteur ne s'y trouve.
Sur place il y a juste un pécheur local ancré, et alors qu'on est à plus de 50m de lui, le gars nous dit de partir car il a des lignes posées sur le fond!
Par fairplay on s'en va et la manche s'achève.
A la pesée la sanction est immédiate, on est 33ème avec un vivier de 460 g.
Dimanche matin, pour la deuxième manche on part directement à fond la caisse sur le spot de la veille. Le but est de faire un quotas de sandres
et ensuite aller chercher un brochet.
Sur les lieux, plusieurs équipes vont squattés la zone pendant pas mal de temps.
On est bien placé et Patrick lèvera un premier sandre toujours sur une cuillère à jigger.
Il fait un vent énorme qui demande un pilotage sans relâche du moteur électrique pour rester sur place.
Mon sondeur LOWRANCE HDS 7 confirme la présence des percidés.
A partir de là, dans les vagues je vais enchainer 4 sandres et 2 belles perches sur un
swimbait shad Gary YAMAMOTO de 3.5" monté sur une tète plombée football GAMAKATSU lentement manié sur le fond.
A 13h00, alors que l'on essaye d'améliorer le score un bateau des commissaires vient nous annoncer que la compétition est terminée car un avis de tempête est déclaré, les vents soufflent à plus de 110 km!!
On rentre rapidement en faisant des bonds dans les vagues.
A la pesée, les 3 plus gros sandres pris accuseront plus de 2.6 kg et à l'annonce des résultats on est stupéfait par une 5éme place.
Malgré cela, le retard du samedi n'a pas pu être comblé et au cumul des deux manches avec un vivier de plus de 3kg on se positionne à la 16ème place du classement.
On laisse de ce fait derrière nous pas mal de bonnes équipes aguerries à la compétition.
Notre saison 2009 est terminée, tous nos objectifs pour cette première année ont été atteint.
Chris
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