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Le pied du pêcheur: affections, traitements et préventions.

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De toute notre anatomie, le pied est une des mécaniques complexes de notre corps qui supporte le plus de contraintes: mouvements répétés (marche, course), poids du corps, chaussage, agressions extérieures, etc.. et ce, tout au long de la journée.
En temps normal, nous devons déjà y apporter une attention particulière. Pour ce qui nous concerne nous, pêcheurs, nous faisons subir à nos pieds plus de tortures qu’à la normale: milieu chaud et humide (bottes, waders et chaussures synthétiques), marche d’approche en terrain accidenté, etc.. Et lorsque que l’on vous pose la question de l’entretien et des soins à apporter à vos pieds, beaucoup ne savent pas quoi répondre!

C’est donc sur l’exemple du magazine américain « BASSMASTER », que j’inaugure une rubrique « Médicale » qui concernera toutes les affections et pathologies auxquelles nous pourrions être confrontées.
En ma qualité de podologue, je vais donc vous traiter principalement du pied, de ses affections et leurs traitements, tout du moins celles qui nous concernent le plus! Mon but est d’essayer de vulgariser tous ces termes médicaux pour que tout le monde puissent être informé de manière simple et sans ambiguïté.


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L'hygiène



Je vois déjà vos sourires narquois s’afficher sur vos visages en lisant ces lignes. Je suis désolé, mais tout le monde n’est pas comme toi qui te lave les pieds en même temps que le reste du corps quand tu prends ta douche! Loin de là…
L’hygiène corporelle et donc des pieds, est la base d’un corps (à peu près!..) sain.
Dès que vous rentrez chez vous, lavez vous les pieds comme tout le reste.
Pourquoi autant de méticulosité? Pour faire simple, les bactéries qui peuplent nos chaussures, chaussettes, bottes et waders, adorent l’humidité, la chaleur et les petits morceaux de peau que nous perdons tous et dont elles se nourrissent. Elles se développent sur votre peau en passant à travers vos chaussettes et viennent coloniser vos pieds. Pour éviter des petites infections locales ou plus graves, le premier geste efficace est de se laver les pieds!


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La coupe d'ongle



C’est la base des soins de l’ongle du pied: il doit être coupé au carré dans la mesure où cela est possible. Il faut bien entendu utiliser des instruments appropriés: une paire de ciseaux à bouts ronds voire une paire de pinces à ongles. Je vous déconseille fortement tout autre objet, relevant plus de la « chirurgie de salle de bains »: canif, ciseaux de broderie, sécateurs (ce n’est pas une blague), cutter et autre instrument coupant ou tranchant.
D’une mauvaise coupe d’ongle peut déboucher l’ongle incarné, des cors dans les sillons latéraux voire des infections locales.
C’est une chose simple à apprendre aux parents et aux enfants, le plus tôt possible pour éviter bien des problèmes plus tard.
De plus, cette coupe doit être faite régulièrement afin de ne pas laisser les ongles trop longs, trop longtemps. Ils deviennent vite des nids à poussières et autres débris et permettent l'éclosion de spores de mycoses.
Donc pour la coupe: pas trop longue et pas trop courte non plus!


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Les mycoses



Elles sont de deux ordres suivant l’endroit où elles résident: l’ongle et/ou la peau. Elles sont la conséquence d’une prolifération de bactéries se nourrissant de la kératine. Cette protéine est le principal constituant de nos cheveux, de nos ongles et elle est présente dans la peau.

Les mycoses des ongles se caractérisent par un aspect décoloré en blanc, en marron, en kaki, un décollement, un épaississement voire une déformation de l’ongle.
Elles correspondent à une colonisation par des champignons (je vous fais grâce des noms barbares…utiles cependant au Scrabble!), de la face inférieure de l’ongle. L’atteinte se fait du bout de l’ongle vers sa racine. Cette affection peut provoquer la chute de l’ongle. Elles peuvent être accompagnées d’infections locales péri-unguéale.

Les mycoses de la peau se caractérisent par des zones de peau à vif, rouges, qui brûlent ou démangent, parfois purulentes. On les retrouvent, au départ, dans les espaces inter-orteils (présence douloureuse de fissures à vif). Elles ont tendance à s’étendre au bout du pied, sur, dessus et dessous les orteils, puis sur toute la face plantaire.
Elles ne doivent pas être confondues avec l’eczéma, où l’on a un aspect plutôt gonflé en surface de la peau, rouge et qui gratte.
Ces deux types de champignons peuvent être présents de manière simultanée.

Pour prévenir au mieux ces mycoses, changez tous les jours de chaussettes (de préférence en fibres naturelles: coton, lin, laine), choisissez des chaussures qui respirent, le cuir étant ce qu’il y a de mieux et lavez vous les pieds! Vous pouvez aussi utiliser un spray désinfectant pour vos chaussures.
Le traitement médicamenteux est simple mais très astreignant: il est à la base de vernis, de pommades antifongiques et de bains antiseptiques.
Il doit être appliqué tous les jours sans exception, bien qu’il commence à apparaître sur le marché des vernis applicables une fois par semaine. Voici les noms de quelques produits comme « Amycor Onychoset* », « Fazol crème* », « Mycoster* », etc.. Dans les cas les plus graves, le médecin prescrira un traitement par voie orale.
Au moindre doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel: plus le traitement est précoce, meilleure sera la guérison.


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L'ongle incarné



Voici un de nos pires ennemis, celui qui peut vous faire renoncer à une partie de pêche, à une simple promenade et même vous empêcher de dormir. Ceux qui en ont déjà eu savent exactement de quoi je parle quand je vous dis qu’il n’existe pas de douleur plus handicapante que celle-là.
Initialement, on retrouve souvent comme cause une mauvaise coupe d’ongle qui peut être associée à divers facteurs comme un pied toujours humide (hyperhydrose ou port de chaussures et chaussettes en matériaux synthétiques), une forme d’ongle où les sillons sont difficilement accessibles, des séquelles d’ongle incarné opéré, un traumatisme important de l’ongle, etc.. la liste est exhaustive.
Toujours est-il qu’un petit morceau d’ongle appelé « éperon » va entrer dans la chair, cette plaie ouvre une voie d’accès aux bactéries. La plaie va rapidement s’infecter et devenir très douloureuse: on parlera de douleur « exquise » . L’infection grandissant, il peut apparaître un bourgeon rouge, très sensible et saignant facilement.

Le premier geste est de consulter un podologue, seul spécialiste du pied, qui retirera l’éperon sans dommage. La séance peut être douloureuse même si le praticien est très doux. Je vous conseille vivement l’application (1h30 ou 2h00 avant) d’une pommade anesthésiante style « EMLA*», que pourra vous prescrire votre médecin.
Vous aurez certainement à refaire les pansements pour faire disparaître le bourgeon.
Le praticien peut aussi choisir de brûler le bourgeon en premier (nitrate d’argent ou pommade idoine) si celui-ci est très important et empêche toute intervention.
La chirurgie est la solution à choisir en toute dernière extrémité. Elle est excessivement douloureuse et les résultats sont plus qu’aléatoires. Le chirurgien est incapable de prédire les conséquences d’un geste chirurgical au niveau de la matrice de l’ongle (là où celui-ci est fabriqué). Or cette matrice est extrêmement sensible au moindre traumatisme. Elle peut se mettre à fabriquer de l’ongle de manière anarchique et entraîner des incarnations à répétitions.
En prévention, coupez vous les ongles au carré, portez des chaussettes en coton, des chaussures en cuir; et en cas de doute, consultez un podologue qui vous apportera un conseil adapté à votre cas!

Un petit truc en passant: le pied prend en moyenne entre une demie et une pointure entre le matin et la fin de la journée. N’hésitez pas à acheter des chaussures un peu plus grandes pour laisser de la place à vos orteils. Vous verrez, ça change la vie!


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L'hypersudation ou hyperhydrose



Cette affection apparaît avec l’adolescence. La peau, par l’intermédiaire des glandes sudoripares, va excréter de la sueur en grande quantité. La faculté de suer est physiologique, elle prend une grande part dans l’hydratation cutanée, dans la régulation de notre température corporelle, dans l’excrétion des toxines et dans la défense contre les microbes en maintenant un pH basique de la peau.
Cette hypersudation est d’ordinaire bénigne et se traite facilement. Elle entraîne toutefois des conséquences pénibles comme des odeurs désagréables (prolifération de bactéries qui se nourrissent des éléments azotés de la sueur pour produire des molécules malodorantes), des ongles incarnés (en ramollissant la peau) et des ampoules.

La base du traitement est le port de chaussure en cuir (bien adaptée à votre pointure) à l’intérieur comme à l’extérieur, le port de chaussettes en coton et une bonne hygiène plantaire.
Il existe bien entendu un traitement. Généralement, il s’agit de sachets de poudre ( Sudine*, Dryfoot*) à vider dans les chaussettes au début de la journée. Il contient des actifs de régulation de la transpiration ainsi que des antiseptiques pour empêcher la prolifération des bactéries et donc l‘apparition des mauvaises odeurs. On peut y adjoindre des sprays antiseptiques pour les chaussures. Le traitement d’attaque dure une semaine, il est suivi d’un traitement de fond tous les mois en période de fortes températures. Ce traitement est disponible en vente libre, demandez conseil à votre pharmacien.


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Les durillons et les cors



Le durillon est un épaississement de la peau en réponse à un frottement régulier et intense d’une zone d’hyper appui. Pour se défendre contre cette agression, la peau ou plutôt la couche cornée, s’épaissit.
Lorsque cette agression se fait sur un point précis, le durillon va avoir tendance à rentrer dans la peau et donner naissance à un cor. Il s’agit donc d’un phénomène qui débute à la surface de la peau pour rentrer dedans. Un cor n’a pas de racine!
Plusieurs gestes simples aident à se prémunir de ces affections. Tout d’abord, le port de chaussures adaptées à la forme du pied (largeur, hauteur, pied plat, pied creux, etc..) et à votre pointure. Ensuite, vérifiez la présence de coutures qui pourraient provoquer des zones de frottement. La chaussure est la cause numéro 1 d’apparition des cors et durillons.

Le traitement se fait en plusieurs stades. Pour les petits durillons, le passage d’une râpe podologique suffit. Dès qu’ils prennent de l’ampleur, mieux vaut consulter un podologue qui décidera de la meilleure stratégie: soit des soins réguliers de pédicurie, soit la réalisation d’une paire de semelles orthopédiques pour ré-harmoniser les appuis plantaires.
En ce qui concerne les cors, interdiction d’appliquer des pommades ou des pansements « coricides ». Ils contiennent des produits acides qui rongent la peau saine plus rapidement que le cor lui-même. Cela provoque des brûlures et des cloques très douloureuses qui s’infectent très facilement. Je pense ici particulièrement aux diabétiques et aux artéritiques pour qui ce genre de traitement est le premier pas vers l’amputation, tellement le risque d’infection est élevé!
Les brûlures chimiques sont beaucoup plus graves que les brûlures thermiques. En effet, les produits chimiques rentrent très profondément dans la peau car ils continuent de la ronger au fur et à mesure qu’ils brûlent les tissus. La formation des cloques peut se faire de manière très profonde, entraînant des abcès douloureux et longs à guérir.
Le meilleur traitement d’un cor, est le soin de pédicurie exécuté par un professionnel qui pourra réaliser, par la suite, un appareillage de décharge de zone conflictuelle: l’orthoplastie.


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Les ampoules



Elles surviennent après un frottement prolongé sur une zone de peau relativement humide: sueur, pluie, neige fondue, etc.. Il se forme une bulle de liquide incolore, par décollement de la couche superficielle de la peau. Le toit de l’ampoule peut se rompre, laissant le derme à vif. Dans ce cas, la lésion devient véritablement douloureuse.
En prévention, protégez les zones à risques (talon, orteils, doigts, mains, etc..) avec des pansements « double peau » style Comfeel*. Il existe aussi la possibilité de procéder à un tannage de la peau à l’aide de jus de citron, d’acide citrique ou de pommade (NOK* des laboratoires Asepta), technique utilisée par les coureurs à pied.

Le traitement est simple et indolore. Il consiste à percer l’ampoule à l’aide d’une seringue préalablement remplie d’Eosine* ou de Bétadine* Jaune. On ponctionne le liquide de l’ampoule qui se mélange avec l’antiseptique. On réinjecte le tout dans l’ampoule puis on ré-aspire pour vider la cloque. Le toit de l’ampoule est laissé en place sur le derme, afin de conserver une protection contre les frottements et les infections. On appliquera dessus un pansement « double peau » pour fixer le tout en place. Il conviendra de bien nettoyer la zone à l’aide d’un antiseptique local et de se laver les mains avant de procéder au soin!
En cas d’ampoule crevée, il faut désinfecter la zone à l’aide d’un antiseptique local et réaliser un pansement à l’aide d’une compresse stérile et d’une pommade antiseptique. Le tout sera maintenu en place à l’aide d’un adhésif « costaud » style STRAPPAL* pour éviter le déplacement et le décollement, pouvant exposer la plaie au frottement et au milieu extérieur septique. L’infection étant la principale complication de ce genre de pathologie.
Toutes les autres techniques sont à prohiber devant le fort risque d’infection et les problèmes de cicatrisation qui en découlent.


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Les verrues plantaires



Je ne traiterai ici que des verrues plantaires car il en existe d’autres se localisant à divers endroits du corps.
La verrue plantaire est une tumeur bénigne du derme causée par la présence d’un virus. Ce virus est présent partout au sol et dans la terre notamment, d’où son nom de « tellurique ». Il entre dans la peau dès qu’une porte d’entrée est présente: micro coupure sur du carrelage de piscine ou de vestiaire de sport, petite coupure à la plage ou en marchant pied nu dans l’herbe, etc..
On peut décrire la lésion comme une petite mûre qui fait saillie à la surface de la peau, recouverte de corne, avec des petits points noirs correspondant aux capillaires sanguins alimentant la verrue. Elle présente une racine, contrairement au cor.
Voici un petit test qui permet de faire la différence entre une verrue et un cor. Si vous pincez la lésion latéralement et qu’elle est douloureuse, c’est une verrue. Si vous appuyez directement dessus, perpendiculairement à la peau, et qu’elle est douloureuse, c’est un cor.

Le traitement se fait en général chez un médecin dermatologue, en brûlant la verrue à la neige carbonique ou à l’azote liquide. Il existe d’autres solutions: l’homéopathie donne de bons résultats (indolores!), des vernis comme le Duofilm*, le nitrate d’argent et pour ceux qui y croient, il existe les guérisseurs et les rebouteux. Je ne dénigre pas ces « remèdes de grand mère » car on sait que la verrue, sa présence, sa croissance et sa guérison sont soumis à d’importants facteurs psychologiques. Donc, pour ceux qui y croient et pour qui cela marche, allez-y!
En prévention, munissez vous de chaussures style tongs de bassin quand vous allez à la piscine ou que vous allez dans un vestiaire sportif. Évitez, autant que faire se peut, le contact de vos pieds avec le sol dans ces endroits.


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La bobologie



Je vais inclure dans ce chapitre toutes les petites choses désagréables mais sans gravité qui peuvent nous arriver au bord de l’eau: piqûres, coups de soleil, échardes, coupures, etc..
Ces « bobos » peuvent se soigner avec une pharmacie de base que nous devrions tous avoir, soit dans le sac à dos, dans la voiture ou mieux dans le bateau où elle est obligatoire. Elle se compose d’éléments essentiels comme: une paire de gants, du coton hydrophile, des compresses stériles, de l’adhésif, un antiseptique local (Bétadine Scrub*) pour se laver les mains et désinfecter les plaies, une pommade antiseptique (Fucidine*, Héxomédine*,…), quelques bandes élastiques style strapping, une paire de ciseaux, une pince à épiler, une seringue et son aiguille stérile (ampoules), des pansements « double peau », de la crème solaire. La liste est exhaustive.
Pensez à vérifier les dates de péremption sur les différents produits!

Tout d‘abord, les piqûres. Et en tout premier lieu, les piqûres d’hameçons. Elles font partie de la vie normale de tout pêcheur. Elles peuvent être de gravité différente selon que l’ardillon a pénétré ou non dans la peau. Normalement, vous connaissez tous la méthode pour retirer l’hameçon, mais cela demande un certain cran: faire ressortir l’ardillon, couper l’hameçon à ras et retirer ce qui reste. Malheureusement, dans certains cas, cela n’est pas possible et nécessite une visite aux urgences de l’hôpital le plus proche.
En cas de piqûre simple, nettoyez bien la plaie avec de l’eau et du savon à défaut d’antiseptique. Pour plus de sécurité, consultez votre médecin rapidement, pour vous assurer de la bonne désinfection de la plaie et vérifier que votre rappel anti-tétanique est à jour. Est-il d’ailleurs à jour au moment où vous lisez ces lignes? Sachez que le tétanos est une maladie mortelle qui tue encore tous les ans dans notre pays, faute de suivi des rappels (un rappel tous les 10 ans).
Parmi les piqûres, on trouve aussi celles d’insectes: moustique, araignée, abeille, taon, guêpe, frelon, etc..
En cas de piqûres peu douloureuses, il existe des pommades apaisantes, aisément trouvables en pharmacie. Pour celles plus douloureuses et/ou plus graves, n’hésitez pas à consulter un médecin. En présence d’antécédents allergiques ou d’état grave de la victime, appelez les secours. Pour le SAMU, c’est le 15 ou le 112 si vous vous trouvez en Europe.
Pour les piqûres simples, comme celles des épines de ronces ou des châtaignes d’eau, une simple désinfection à l’eau et au savon suffit. Essayez d’avoir avec vous une pince à épiler pour pouvoir retirer facilement les échardes.

Je distingue volontairement les piqûres des morsures, de serpents notamment. Le venin inoculé étant nettement plus dangereux, il faut faire impérativement appel aux secours qui se déplaceront. Vous devez bouger la victime le moins possible et impérativement la calmer. Il ne faut pas non plus lui donner à boire. Toute augmentation de son rythme cardiaque va aggraver les symptômes. Le principal serpent venimeux de nos contrées est la vipère, reconnaissable notamment à sa tête en forme de losange. Son venin est hémotoxique, il affecte principalement le sang (globules rouges), les veines, les artères et le cœur, d’où l’importance de ne pas bouger la victime pour ne pas faire circuler le sang plus que nécessaire.

Un petit mot sur les entorses qui peuvent toujours se produire et pas uniquement au pied. Il s’agit de l’étirement exagéré et traumatique des ligaments et des tendons péri-articulaires.
Pour les soigner le plus efficacement possible et éviter des séquelles ou de la rééducation trop longue, il faut appliquer la règle du « RICE ».
Je m’explique, il s ’agit d’un acronyme: R pour repos, ICE pour glace, puis I pour immobilisation, C pour contention et E pour étirement. Cela résume les différentes étapes à réaliser.
A chaud, dès que l’on ressent la douleur, il faut arrêter son activité et appliquer de la glace le plus rapidement possible pour éviter l’inflammation et la formation d’un hématome. Puis on bloque l’articulation à l’aide d’un strapping que l’on refait tous les jours pendant au moins une semaine (à voir avec le médecin). Par la suite et après cicatrisation des lésions, on procèdera à une rééducation à base d’étirements sous la direction d’un kinésithérapeute. Le geste le plus important est l’application de glace le plus rapidement possible. Il permet de rendre la douleur moins importante, de gagner beaucoup de temps dans le processus de cicatrisation et de guérison et donc de diminuer d’autant le risque de séquelles.

Passons maintenant aux coupures simples (sans hémorragie!): coupure avec du nylon ou de la tresse, coupure avec un couteau, une ouïe de perche ou de sandre, morsure de brochet… Le premier geste à faire est toujours le même: désinfecter la plaie afin d’éviter tout problème: eau+savon ou liquide antiseptique. Il vaut mieux ensuite appliquer un pansement (avec une pommade antiseptique, c’est mieux) qui résiste à l’eau. Personnellement, j’utilise du STRAPAL* qui tient vraiment très bien et permet de tenir rapprochées les berges de la plaie pour une meilleure cicatrisation.

En dernier lieu, les coups de soleil et ses conséquences. Aux premiers rayons du soleil, mettez de la crème solaire! Sinon, bonjour les brûlures…du simple coup de soleil ou brûlures pouvant aller jusqu’au 3° degré!
Sachez que votre peau ne peut « encaisser » au cours de votre vie qu’une certaine quantité de rayonnement U.V.. Celle ci est variable selon votre type de peau, plus elle est claire, moins il faut vous exposer.
Plus vous prendrez des risques avec le soleil plus vous allez à la rencontre du mélanome malin, le cancer de la peau.

Les soins sur les brûlures se font essentiellement avec des produits gras comme la « Biafine* », voir des bandes de « Tulle gras* » et des crèmes apaisantes et réhydratantes.
Pensez donc à vous protégez: T-shirt, chemise, chapeau, casquette et pensez à vos pieds quand vous êtes pieds nus sur la moquette de votre bass-boat. Ils sont protégés 10 mois de l’année dans vos chaussures, donc les coups de soleil arrivent très vite et sont très douloureux à cet endroit.


Voilà, je pense, les quelques principales pathologies auxquelles nous pouvons être le plus exposés. Il est possible, avec des gestes simples de prévention, de les éviter.
Soyez donc prudents et prévoyants, cela vous évitera de gâcher vos sorties de pêche surtout qu’à cause de la faute d’un seul, un séjour entier peut être remis en question! Et dans tous les cas, si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel.

« Prudence est mère de Sûreté »!

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Le pied du pêcheur: affections, traitements et préventions. - Par Nicolas KHELSTOVSKY - Podologue D.E. - Copyright 2005/2008

Auteur initial : NIKO | 10 juin 2008
Révision courante : achigan | 18 mai 2011
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